mercredi 25 mars 2009

Retrouvailles et immersion à Quito

Nous quittons la jungle amazonienne pour rejoindre la capitale, Quito. Apres avoir repri quelques forces a Puyo (resto, douche, lit...) bien nécessaire apre cette fantastique expérience, nous embarquons pour 5h de bus (attraper de justesse). Gregoire, un ami d'enfance, vient nous retrouver à la station de bus. Cela fait tres longtemps que nous ne l'avons pas revu, les retrouvailles sont une fete.






Equipés de nos sacs a dos, nous visitons quelques rues du vieux centre, patrimoine de l'Unesco. Le centre est splendide, les batiments coloniaux, les eglises,



le palais presidentiel sur la magnifique place centrale.





On retrouve des équatoriens en tenue traditionnelle, ci dessous un costume de carnaval comportant un masque a 2 visages.





Pour la petite histoire, lorsque les conquistadors sont arrives a Quito, ils ont pillés les ressources et detruit les temples incas. Il ont construit à la place les églises et cathèdrales, ces batiments sont tous orientés dans la même direction car les anciens temples incas avaient été construit en direction du levée du soleil.



Fraichement arrivés, nous allons prendre des verres de caneloza à la "Vista Hermosa" Un resto/Bar qui domine Quito, pas vraiment les meilleurs prix mais super satisfaisant lorsqu'on retrouve un ami. Il parait que le vieux centre est mal famé à la nuit tombée et il est bon ton de prendre un taxi même pour une courte distance à parcourir.



Gregoire vit au Nord de Quito, à proximité du quartier de Pisuli, un endroit assez pauvre de la ville, dit "quartier marginal", Il s'est fait braqué 2 fois. De notre expérience, nous avons rencontré des habitants charmants, des gamins adorables, de petits restos ou l'on mange surtout du Poulet frites.



Gregoire est responsable du Plan Ecuasol, il travaille comme volontaire. Le but de l'association est de soutenir les enfants faisant face a de grandes difficultés pour pouvoir étudier. Par exemple, Manque de soutien des parents, pas de moyens financiers, pas de lieux pour travailler, des enfants souvent soumis à un environnement violent, drogues, violences parentales...

Chaque enfant du Plan Ecuasol est parrainé, lorsqu'il se présente à la fondation, il est assisté par des professeurs et des volontaires pour faire ses devoirs. Il y trouve de quoi manger, une ambiance saine ou il peut étudier, parcourir une petite bibliothèque et peut apprendre à se servir d'un ordinateur.



Il y a environ 70 enfants pris en charge par l'association. Nous avons eu la possibilité d'assister les jeunes dans leurs devoirs (il a fallu se remémorer nos maths de CM2;) ). Une tache pas simple car les gamins d'ages ados sont agités, mais une fois assi avec chacun d'eux ils se mettent à bien travailler. Pour la plupart de ces gamins, ce sont des familles monoparentales (veuves ou les maris sont morts sur des chantiers par exemple), des parents inexistants, des pères alcooliques et parfois très violents. Pour plus d'infos sur l'association visiter www.ecuasol.org





Ici la violence est présente et la télévision prend plaisir à montrer les horreurs du jour, assassinats, kidnapping, accidents de bus, drogues. De quoi donner envie de se barricader comme cela se fait de plus en plus dans les grandes villes d'Amérique latine. Le journal TV est tellement graphique qu'il est interdit au moins de 16 ans.

En prenant les précautions habituelles, il n'y a pas de risque. Le soir on dine dans des petits restos au menu unique.Un péruvien nous propose dans la rue une concoction à base d'aloe vera. Sur son chariot, il èxecute un véritable travail de mixologiste. Le produit est gélatineux mais effectivement il est bon pour la digestion.

Gregoire et ses colocataires nous offre une belle hospitalité, on aime s'assoir sur le toit pour contempler la ville, les volcans environnants.
On en profitre pour sortir la guitare, le charango et la percu pour faire de la musique tous les trois.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

quand autant de distance vous separes ,ce doit etre hyper sympa de retrouver un vrai copain d'enfance,mais un sacret changement de civilisation ,passer de la jungle et sa dure realite a une grande ville avec toute son insecurite. quel pouvoir d'adaptation quand même.nous pensons tres fort a vous et vous embrassons.bisous,bisous. maithe et papi