Apres cette eprouvante chevauchee dans les Andes, nous remontons vers le nord de l'Argentine. 20 heures de Bus plus tard, nous arrivons tot le matin a Salta. L'une des plus belles villes au style coloniale d'Argentine, maisons seigneuriales, balcons en bois. Ville Animee la journee et grouillante dans la soiree.
Nous nous installons a l'hostel "Terra Occulta", c'est depuis le debut de notre periple l'hostel le plus sympa et le plus propre que nous avons ete, et a 2 pas du centre.
Il est vraiment agreable de se ballader a Salta, la ville est vraiment splendide. La plaza 9 de Julio, avec ses palmiers, sa fontaine. On aime bien prendre un verre en terrasse des cafes.
Autour de la place, domine la cathedrale,
sous les arcades se trouve le tres interessant Museo de arqueologia de Alta Montana.
On y trouve des momies d'enfants parfaitement conserves, elles sont maintenus a -18C. Impressionant! la peau, les visages, les cheveux, les vetements, sont tres bien conserves...C'est bizarre de regarder ces etres humains comme des reliques historiques exposes dans ce musee. Ces momies ont plus de 500 ans, elles ont ete retrouve a 6739m d'altitude au sommet du Volcan "Llullaillaco", ces 3 enfants sont d'ailleurs surnommes "los Ninos de Llullaillaco". L'histoire nous raconte que pendant la periode Inca, on offrait chaque annee aux dieux les plus beaux enfants(provenant de la maison des choisis). Apparement c'etait un honeur pour l'enfant en question et sa famille: il choisi devait servir de messager entre les dieux et les humains plus bas. Chaque enfant etait vetu des plus beaux vetements, coiffe, et etait entoure de jouets rituels (Lamas, poupees diverses). Chacun de ces objets representait une profession que les dieux pouvaient soutenir. Apres avoir gravi la montagne jusqu'a 6739m (en sandales, vetu d'une tunique, sans blouson Gore Tex et lunettes de soleil...) ils faisaient une derniere celebration, famille, pretres et enfants. Ces derniers apres avoir mange resterent assis en position de priere tandis que les autres sont redescendus. Ils sont donc morts de froid, mais pour les Incas, les enfants continuaient a vivre avec les dieux.
(l'une des momies- pas notre photo source: argentine News) - on ne pouvait pas prendre de photos dans le musee.
Ils avaient 5, 6 et 13 ans, et l'une des momies se surnomme la fille de l'eclair, car la foudre la frappe en plein visage, impressionant.
Salta fut vraiment pour nous une halte de repos, Geraldine a eu un serieux coup de pompe et a passe la plupart de la premiere journee a se refaire. Puis nous avons tranquillement arpentes les splendides rues de Salta et son magnifique parc.
Il s'agit de notre derniere Halte avant de rejoindre la Bolivie, L'aventure en Argentine fut merveilleuse autant par sa richesse culturelle, ses paysages extraordinaires que ces habitants toujours de bonne humeur, prets a s'amuser, a chanter, a danser, a faire plaisir!
mardi 27 janvier 2009
samedi 24 janvier 2009
La Chevauchee des Andes
Jusqu’à ce jour, ils étaient présents en toile de fond. On les voyait passer avec leur troupeaux au loin a la péninsule Valdés, en Patagonie, dans la pampa, et les Argentins parlaient des ces hommes mystérieux réputés au niveau mondial pour le savoir faire avec les chevaux.
On aurait pu pense que Géraldine, passionnée des chevaux, serait celle a faire le premier pas pour les approcher. Au contraire, c’est Nicolas qui s'arrête lors d’une promenade pour filmer un troupeau d’une cinquantaine de ces bêtes majestueuses menées avec aisance par trois gauchos, et c’est aussi lui qui se lie d’amitié avec l’un d’eux, Walter.
Celui ci nous fait une proposition qui surpasse de loin tous les rêves de cavaliere de Géraldine : traverser les Andes avec eux jusqu’au Chili. Nous devons rencontrer des randonneurs qui traversent la cordillère a pied au premier refuge pour prendre leurs provisions sur les mules. Nicolas, avec son expérience de 3 heures de cheval maximum, dont une qui a fini avec une minerve, est néanmoins attiré par cette aventure et par la decouverte d'un autre mode de vie.
C’est ainsi que l’on repousse tous nos plans et que l’on part pour une nouvelle aventure, de six jours a cheval avec les "Gauchos".
Lundi matin, rendez vous du départ, on se retrouve chez Walter avec un couple, une Russe géologue et un Mendozin, qui partent avec nous pour la même aventure. Pepito, fils de Walter, 12 ans, tout petit bonhomme haut comme trois pommes, se jette alors sur un magnifique cheval a cru et revient 20 minutes plus tard avec une vingtaine de chevaux et mules qu’il range facilement dans un enclos.
Les heures qui suivent, nous assistons a une vrai leçon sur la manipulation de ces bêtes. A tour de rôle, Walter, son fils et Juan, un autre Gaucho, vont attraper des mules au lasso, les ferrer, les charger pour la route (nourriture, sacs de couchages, caisses). L’une des mules part pour la première fois en voyage et ne se laisse pas faire. Les Gauchos restent zen et font leur travail. Les mules étant des bêtes particulièrement têtues (ah bon?) il faut trois hommes pour les manipuler. Ce départ nécessitant énormément de préparation, nous commencons notre voyage avec beaucoup de retard. Géraldine qui a eu un coup de cœur pour une belle jument aux yeux bleus, "Princesse", part avec, Nicolas commence tranquillement avec une douce jument qui portent un poulain, Lady, et nous embarquons vers la montagne. Pepito nous accompagne pour les premières heures et ensuite fait demi tour tout seul sur son cheval.
Nous sommes huit cavaliers, dont 4 gauchos, Fernando, Jorge, Walter et Juan.
Dès les premières minutes quelques mules chargees essayent de se faire la malle pour aller brouter sur les collines verte environnante. On regarde attentivement alors que Walter et les autres les remettent sur les droit chemin avec de belles passes, des galops, des arrêts, de vrai acrobaties sur un terrain plein d’obstacle.
On comprend vite que c’est un travail permanent car il y a sens arrêt des évadés a rabattre. On est enchante de voir ces cavaliers astucieux au travail et l’on suit humblement le troupeau. Nos montures ne cessent de nous impressionner par leur habileté sur les pierres, les terrains glissants, les monter et les descentes. On passe la ou l’on aurait peur de passer avec nos chevaux a la maison. Nous sommes en pleine montagne.
On est parti plus tard que prévu, donc la dernière heure se passe en pleine nuit. La aussi, il faut faire confiance aux chevaux et aux Gauchos- on ne voit quasiment rien et
on suit aveuglement le troupeau a travers les différents obstacles. A dix heures du soir, on aperçoit la lueur de notre refuge, une maisonnette en pierre avec une cheminée pour cuisiner. Il fait très froid. Epuisés, mais ravis de notre journée, on se joint aux randonneurs autour du feu pour partager le casse croûte. Les Gauchos mettent la viande a sécher pour le lendemain, et préparent leur sacs de couchage dehors pour mieux garder les animaux. Nous couchons a l’intérieur sur des lits superposes, sans matelas avec des lattes en métal, chaque position a droit a sa douleur, au choix l'epaule, la hanche ou les deux? Pas le grand confort et nous grelottons toute la nuit dans nos sac pour 3 degrés.
Le lendemain, encore une longue préparation ; cette fois ci avec tous les sacs des randonneurs, qui partent beaucoup plus tôt que nous. Nicolas monte un nouveau cheval, un peu plus vif que le précédent. Cette journée, il faut le dire est une des plus époustouflante et difficile que l’on va passer. On monte des pentes vertigineuses sans fin, le troupeau passe sur des chemins étroits au bord du vide ; tout cela avec les animaux qui continuent de s’enfuir, le froid, les pierres qui roulent, le terre sabloneuse glissante.
On aurait pu pense que Géraldine, passionnée des chevaux, serait celle a faire le premier pas pour les approcher. Au contraire, c’est Nicolas qui s'arrête lors d’une promenade pour filmer un troupeau d’une cinquantaine de ces bêtes majestueuses menées avec aisance par trois gauchos, et c’est aussi lui qui se lie d’amitié avec l’un d’eux, Walter.
Celui ci nous fait une proposition qui surpasse de loin tous les rêves de cavaliere de Géraldine : traverser les Andes avec eux jusqu’au Chili. Nous devons rencontrer des randonneurs qui traversent la cordillère a pied au premier refuge pour prendre leurs provisions sur les mules. Nicolas, avec son expérience de 3 heures de cheval maximum, dont une qui a fini avec une minerve, est néanmoins attiré par cette aventure et par la decouverte d'un autre mode de vie.
C’est ainsi que l’on repousse tous nos plans et que l’on part pour une nouvelle aventure, de six jours a cheval avec les "Gauchos".
Lundi matin, rendez vous du départ, on se retrouve chez Walter avec un couple, une Russe géologue et un Mendozin, qui partent avec nous pour la même aventure. Pepito, fils de Walter, 12 ans, tout petit bonhomme haut comme trois pommes, se jette alors sur un magnifique cheval a cru et revient 20 minutes plus tard avec une vingtaine de chevaux et mules qu’il range facilement dans un enclos.
Les heures qui suivent, nous assistons a une vrai leçon sur la manipulation de ces bêtes. A tour de rôle, Walter, son fils et Juan, un autre Gaucho, vont attraper des mules au lasso, les ferrer, les charger pour la route (nourriture, sacs de couchages, caisses). L’une des mules part pour la première fois en voyage et ne se laisse pas faire. Les Gauchos restent zen et font leur travail. Les mules étant des bêtes particulièrement têtues (ah bon?) il faut trois hommes pour les manipuler. Ce départ nécessitant énormément de préparation, nous commencons notre voyage avec beaucoup de retard. Géraldine qui a eu un coup de cœur pour une belle jument aux yeux bleus, "Princesse", part avec, Nicolas commence tranquillement avec une douce jument qui portent un poulain, Lady, et nous embarquons vers la montagne. Pepito nous accompagne pour les premières heures et ensuite fait demi tour tout seul sur son cheval.
Nous sommes huit cavaliers, dont 4 gauchos, Fernando, Jorge, Walter et Juan.
Dès les premières minutes quelques mules chargees essayent de se faire la malle pour aller brouter sur les collines verte environnante. On regarde attentivement alors que Walter et les autres les remettent sur les droit chemin avec de belles passes, des galops, des arrêts, de vrai acrobaties sur un terrain plein d’obstacle.
On comprend vite que c’est un travail permanent car il y a sens arrêt des évadés a rabattre. On est enchante de voir ces cavaliers astucieux au travail et l’on suit humblement le troupeau. Nos montures ne cessent de nous impressionner par leur habileté sur les pierres, les terrains glissants, les monter et les descentes. On passe la ou l’on aurait peur de passer avec nos chevaux a la maison. Nous sommes en pleine montagne.
On est parti plus tard que prévu, donc la dernière heure se passe en pleine nuit. La aussi, il faut faire confiance aux chevaux et aux Gauchos- on ne voit quasiment rien et
on suit aveuglement le troupeau a travers les différents obstacles. A dix heures du soir, on aperçoit la lueur de notre refuge, une maisonnette en pierre avec une cheminée pour cuisiner. Il fait très froid. Epuisés, mais ravis de notre journée, on se joint aux randonneurs autour du feu pour partager le casse croûte. Les Gauchos mettent la viande a sécher pour le lendemain, et préparent leur sacs de couchage dehors pour mieux garder les animaux. Nous couchons a l’intérieur sur des lits superposes, sans matelas avec des lattes en métal, chaque position a droit a sa douleur, au choix l'epaule, la hanche ou les deux? Pas le grand confort et nous grelottons toute la nuit dans nos sac pour 3 degrés.
Le lendemain, encore une longue préparation ; cette fois ci avec tous les sacs des randonneurs, qui partent beaucoup plus tôt que nous. Nicolas monte un nouveau cheval, un peu plus vif que le précédent. Cette journée, il faut le dire est une des plus époustouflante et difficile que l’on va passer. On monte des pentes vertigineuses sans fin, le troupeau passe sur des chemins étroits au bord du vide ; tout cela avec les animaux qui continuent de s’enfuir, le froid, les pierres qui roulent, le terre sabloneuse glissante.
Le dénivelé est important donc nous montons lentement pour laisser souffler les chevaux. On passe le ¨portillo¨ a 4500m d’altitude en pleine neige.
Et puis il faut redescendre.
Déjà pleins d’émotions, car la route jusqu’ici n’as pas été facile, quand Nicolas voit la descente dans la neige de l’autre côté, il doit prendre sur lui. C’est un vrai défi d’équilibre et d’agilité pour quelqu’un qui n’est pas cavalier.
Le paysage est incroyable, surréel. Un lagon bleu entouré de montagnes et de grand pitons de neige qu’il faudra traverser plus bas dans la vallée. Le troupeau passe devant nous afin de ne pas nous bousculer dans la descente.
Malgré des paysages surprenants, ce qui suit sont de nombreuses heures difficiles a travers les roches laissée par un glacier disparu depuis longtemps. Au passage, quelques lièvres, des guanacos sauvages.
Et puis il faut redescendre.
Déjà pleins d’émotions, car la route jusqu’ici n’as pas été facile, quand Nicolas voit la descente dans la neige de l’autre côté, il doit prendre sur lui. C’est un vrai défi d’équilibre et d’agilité pour quelqu’un qui n’est pas cavalier.
Le paysage est incroyable, surréel. Un lagon bleu entouré de montagnes et de grand pitons de neige qu’il faudra traverser plus bas dans la vallée. Le troupeau passe devant nous afin de ne pas nous bousculer dans la descente.
Malgré des paysages surprenants, ce qui suit sont de nombreuses heures difficiles a travers les roches laissée par un glacier disparu depuis longtemps. Au passage, quelques lièvres, des guanacos sauvages.
Les dernières montées sont les plus difficile car chevaux et cavaliers sont extenues. De plus, le rythme est soutenu car il faut arriver au refuge avant la nuit- mais les mules n’arrêtent pas de s'echapper. Nicolas, fatigue, a hâte d’être arrivé et n’en peut plus de se faire taper le cul. En descendant de sa monture, le sentiment d'avoir ete battu, les jambes et le dos son endoloris, mais le coeur et la tete sont encore pleine d'emotions de cette journee hors du commun.
Lorsque nous arrivons au refuge (trop Tard) tous les lits on été pris par les autres. On montera donc notre tente "oui oui" sur le ciment dans une chambre sans lit. Nous sortons les vetements de nos sacs afin de les etaler sur le sol pour un peu plus de confort; une solution improvisee, mais tout a fait convenable. Apres un bon menu pur viande, (franchement tres bien prepare) et une douche glaciale, nous sommes enchantes de trouver le repos et savoir que le lendemain c'est la grace matinee... Et aussi le reveillon du nouvel an!
Apres une journee de ballade a cheval dans la vallee splendide entouree de falaises rouges,
de jeux de gauchos, (lasso et autres),
nous nous preparons pour feter le nouvel an avec les Gauchos et les randonneurs argentins. Tout de meme un nouvel an tres special a deux, le groupe d'Argentins sont tres amusants et vont animer toute la soiree. Au menu, Chevre au barbecue, pizzas maisons, Vins argentins. Walter nous a chante un tango sur un amour perdu, un Argentin barbu nous a fait quelques monologues impressionants, et le final etait un mariage improvise ( avec Walter en pretre), on a d'ailleurs fini par jeter du riz sur les faux maries. Quand tout le monde avait bien trinque, on leur a apris la vache qui tache et le jeux ou il faut attraper la boite de cereales avec les dents (special dedicace bachelors) :) Soiree unique energique et amusante dans un lieu sans electricite, mais avec beaucoup de pensees pour nos proches.
Les jours qui suivent, la traversee de rivieres et de plaines, campement avec notre tente "oui oui" en pleine montagne sous un devers rocailleux.
On commence a se prendre au jeux de rabattre les mules perdus. Geraldine se regale avec quelques petits galops quand on chevauche les vallees. On se ravie avec des paysages epoustouflants: des montagnes couleur fraise, glaciers, cascades, canyons.
L'ascension jusqu'a la frontiere est difficile, avec beaucoup de neige. Les mules traversent avec plus de facilite.
Quand la neige devient plus difficle a franchir, il faut descendre pour laisser traverser le chevaux sans cavaliers.
L'arrivee a 4050m est un triomphe- on est a la frontiere entre le Chile et l'Argentine et nous dominons deux superbes vallees! Walter fait passer un peu liqueur de pomme pour faiter ca.
On traverse la frontiere a pied car attention aux douanes Chiliennes: aucun cheval Argentin ne rentre - les officiers auraient meme tue quelques betes d'un copain a Walter et brule les selles. Les randonneurs recuperent leurs sacs et traversent au Chili, on ne les revera plus (ils continuent leur voyage de l'autre cote).
Il ne faut pas que l'on tarde pour faire demi tour- la riviere se fait de plus en plus puissante a chaque heure qui passe. Arriver trop tard voudrait dire ne pas pouvoir la traverser. La nuit bientot tombee, nous arrivons face a un torrent tres puissant et tres large. Walter passe d'abord avec une mule pour tester: le courant est fort, donc les chevaux les plus faibles traversent sans cavalier. Nicolas quitte sont cheval pour une mule. Geraldine traverse sur sa jument mais avec une mule en appui comme securite. Tout le monde passe sans probleme, mais le soir on croise un groupe de gauchos qui n'a pas eu autant de chance. Un cheval a ete emporte avec son cavalier; heureusement, pas de blesses!
Le soir, nous regardons avec interet les gauchos de l'autre groupe qui partent chasser le lievre a cheval avec une espece de corde avec deux pierre attachees au bout (nous avons tout filmer.) De veritables sagitaires, mais avec des tetes de dures (on dirait les mechants dans un Western). La scene du depeussage des lievres est un peu gore: un des gauchos s'en emparre, et en 2 minutes et quitte la peau et vide le lievre de ses boyaux. C'est leur diner pour ce soir. Malheureusement, ils ont aussi tue une quinzaine d'oiseaux au lance pierre pour s'amuser. Ils ont aussi laisse deux de leurs mules attachees l'une a l'autre au premier refuge depuis une semaine et cela ne plait pas du tout a Walter. Il a conception de sa vie de Gaucho bien differente, plus en harmonie avec la nature
Le lendemain, la plus longue journee, nous devons faire toute la route des deux premieres journee, en repassant par le portillo a 4500m- soit onze heures de cheval.
Comme tous les jours, nous partons vers midi car il a fallu prepare toutes les mules. Nicolas est maintenant bien plus a l'aise sur sa monture apres quasi une semaine de chevauchee dans les Andes. En passant par le bas refuge, nous recuperons les deux mules de l'autre groupe, encore vivantes, et en forme. On arrive au douane a la nuit tombees et il nous restent encore 1h30 de route. L'ensemble parait irreel, nous nous retrouvons en pleine nuit avec les gauchos en train de chanter tout en gerant le troupeau et les lucioles vertes nous eclairent doucement. Les derniers kilometres semblent interminables. Les chevaux et les mules sont fatigues et ennerve, les gauchos ont du mal a les contenir dans le noir. De temps en temps nos chevaux prennent peur et essaye de s'ecarter de la grande masse derriere qui leur tombe dessus. Apres 6 jours passes dans la montagne nous voyons les premiere lumiere du village, on a l'impression de venir d'un autre monde. Meme le lendemain, apres les au revoir chaleureux, alors que nous repartons pour Tunuyan, nous avons encore la tete ailleurs et l'odeur de nos vaillants chevaux sur nos vetements. Une aventure memorable, il va nous falloir du temps pour la digere entierement.
Lorsque nous arrivons au refuge (trop Tard) tous les lits on été pris par les autres. On montera donc notre tente "oui oui" sur le ciment dans une chambre sans lit. Nous sortons les vetements de nos sacs afin de les etaler sur le sol pour un peu plus de confort; une solution improvisee, mais tout a fait convenable. Apres un bon menu pur viande, (franchement tres bien prepare) et une douche glaciale, nous sommes enchantes de trouver le repos et savoir que le lendemain c'est la grace matinee... Et aussi le reveillon du nouvel an!
Apres une journee de ballade a cheval dans la vallee splendide entouree de falaises rouges,
de jeux de gauchos, (lasso et autres),
nous nous preparons pour feter le nouvel an avec les Gauchos et les randonneurs argentins. Tout de meme un nouvel an tres special a deux, le groupe d'Argentins sont tres amusants et vont animer toute la soiree. Au menu, Chevre au barbecue, pizzas maisons, Vins argentins. Walter nous a chante un tango sur un amour perdu, un Argentin barbu nous a fait quelques monologues impressionants, et le final etait un mariage improvise ( avec Walter en pretre), on a d'ailleurs fini par jeter du riz sur les faux maries. Quand tout le monde avait bien trinque, on leur a apris la vache qui tache et le jeux ou il faut attraper la boite de cereales avec les dents (special dedicace bachelors) :) Soiree unique energique et amusante dans un lieu sans electricite, mais avec beaucoup de pensees pour nos proches.
Les jours qui suivent, la traversee de rivieres et de plaines, campement avec notre tente "oui oui" en pleine montagne sous un devers rocailleux.
On commence a se prendre au jeux de rabattre les mules perdus. Geraldine se regale avec quelques petits galops quand on chevauche les vallees. On se ravie avec des paysages epoustouflants: des montagnes couleur fraise, glaciers, cascades, canyons.
L'ascension jusqu'a la frontiere est difficile, avec beaucoup de neige. Les mules traversent avec plus de facilite.
Quand la neige devient plus difficle a franchir, il faut descendre pour laisser traverser le chevaux sans cavaliers.
L'arrivee a 4050m est un triomphe- on est a la frontiere entre le Chile et l'Argentine et nous dominons deux superbes vallees! Walter fait passer un peu liqueur de pomme pour faiter ca.
On traverse la frontiere a pied car attention aux douanes Chiliennes: aucun cheval Argentin ne rentre - les officiers auraient meme tue quelques betes d'un copain a Walter et brule les selles. Les randonneurs recuperent leurs sacs et traversent au Chili, on ne les revera plus (ils continuent leur voyage de l'autre cote).
Il ne faut pas que l'on tarde pour faire demi tour- la riviere se fait de plus en plus puissante a chaque heure qui passe. Arriver trop tard voudrait dire ne pas pouvoir la traverser. La nuit bientot tombee, nous arrivons face a un torrent tres puissant et tres large. Walter passe d'abord avec une mule pour tester: le courant est fort, donc les chevaux les plus faibles traversent sans cavalier. Nicolas quitte sont cheval pour une mule. Geraldine traverse sur sa jument mais avec une mule en appui comme securite. Tout le monde passe sans probleme, mais le soir on croise un groupe de gauchos qui n'a pas eu autant de chance. Un cheval a ete emporte avec son cavalier; heureusement, pas de blesses!
Le soir, nous regardons avec interet les gauchos de l'autre groupe qui partent chasser le lievre a cheval avec une espece de corde avec deux pierre attachees au bout (nous avons tout filmer.) De veritables sagitaires, mais avec des tetes de dures (on dirait les mechants dans un Western). La scene du depeussage des lievres est un peu gore: un des gauchos s'en emparre, et en 2 minutes et quitte la peau et vide le lievre de ses boyaux. C'est leur diner pour ce soir. Malheureusement, ils ont aussi tue une quinzaine d'oiseaux au lance pierre pour s'amuser. Ils ont aussi laisse deux de leurs mules attachees l'une a l'autre au premier refuge depuis une semaine et cela ne plait pas du tout a Walter. Il a conception de sa vie de Gaucho bien differente, plus en harmonie avec la nature
Le lendemain, la plus longue journee, nous devons faire toute la route des deux premieres journee, en repassant par le portillo a 4500m- soit onze heures de cheval.
Comme tous les jours, nous partons vers midi car il a fallu prepare toutes les mules. Nicolas est maintenant bien plus a l'aise sur sa monture apres quasi une semaine de chevauchee dans les Andes. En passant par le bas refuge, nous recuperons les deux mules de l'autre groupe, encore vivantes, et en forme. On arrive au douane a la nuit tombees et il nous restent encore 1h30 de route. L'ensemble parait irreel, nous nous retrouvons en pleine nuit avec les gauchos en train de chanter tout en gerant le troupeau et les lucioles vertes nous eclairent doucement. Les derniers kilometres semblent interminables. Les chevaux et les mules sont fatigues et ennerve, les gauchos ont du mal a les contenir dans le noir. De temps en temps nos chevaux prennent peur et essaye de s'ecarter de la grande masse derriere qui leur tombe dessus. Apres 6 jours passes dans la montagne nous voyons les premiere lumiere du village, on a l'impression de venir d'un autre monde. Meme le lendemain, apres les au revoir chaleureux, alors que nous repartons pour Tunuyan, nous avons encore la tete ailleurs et l'odeur de nos vaillants chevaux sur nos vetements. Une aventure memorable, il va nous falloir du temps pour la digere entierement.
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