Mais nous europeens, Rio nous fait helas penser aux dangers des favellas (730 fav) soit plus de 2 millions d'hab pour une population de 7M. J'avais en tete le film de Mereilles "la Cite de Dieu" qui nous montrait la violence des favellas, la guerre des gangs...
Bref avec cette reputation, nous avions quelques inquietudes de nous rendre seuls a Rio. C'est pourquoi nous avions contacte Fabio Silva grace au site Couchsurfing. Toutes ces references etaient bonnes, il semblait super sympa, pret a nous faire decouvrir ce qu'il connait de Rio.
Ce qui frappe lorsqu'on rentre a Rio est cette soudaine metamorphose. Nous roulions pendant des kilometres entoures de favellas, puis lorsque nous arrivons dans le centro, puis dans le quartier de Botafago, des buildings, des magasins apparaissent. Les taxis jaunes circulent, beaucoup de monde se promene sur les trottoirs, il y a des airs de New York.
Nous descendons du Bus et nous partons a la recherche de notre hostel, un carioca vient spontanement nous aider a trouver l'adresse. Puis un autre nous conseille un internet cafe.
Le sourire, decontracte, pret a rendre service, fier de leur ville, les cariocas sont vraiment adorables. Nous pouvons prendre exemple en Europe. Le quartier bouillone de vie, de nombreuses petites boutiques, peu de franchises. Les cariocas vivent dehors, assis sur des chaises en plastique consommant de la biere SKOL. La tenue est Tshirt, short et tongue.
De nombreux mendiants venant des favellas dorment sur des paillasses en carton, on voit egalement beaucoup d'enfants. Ce sont de pauvres gens et ne representent pas de menaces, la police touristique veille et elle ne sera pas tendre si elle doit intervenir.
Nous ne sommes pas senti en insecurite, la plupart des cariocas sont sympas, expressifs et tres fier de Rio.
C'est Tiago un guide local qui va nous montrer avec passion cette ville hors norme. La folie du Foot, chaque quartier soutient son equipe, on joue sur la plage, dans les parcs et parfois dans la rue. Pourtant pas amateurs de football, nous serions alle voir des match pour suivre cette fievre bresilienne.
Le carnaval de Rio est une autre grande Fierte des Cariocas, il se deroule en Fevrier. Une semaine de folie ou toutes les classes sociales se cotoient. Plus de 6000 ecoles de Sambas a Rio participent a cette evenement majeur, des chariots gigantesques sont crees, et des costumes haut en couleur pour representer fierement son ecole. Nous avons pu assister a une ecole de samba et il est clair que les cariocas ont le rythme, la danse dans la peau des le plus jeunes age.
Ce qu'on aime des cariocas est vraiment ce bouillonement de vie, nos villes doivent leur paraitre bien triste.
A voir Absolument , Le Christ de Corcovado, perche sur son piton de 700m d'altitude, il contemple la ville de ses 38 metres de hauteur. C'est un architecte francais qui sculpta la tete et les mains de la statue.
A Voir egalement "le pain de sucre", cette montagne ronde domine la baie de Rio. Attention de ne pas etre dans le brouillard ou l'on ne verra pas grand chose.
Un regret, on remarque que les habitants (que nous avons rencontre soit une classe moyenne) du centre et du Sud ne veulent pas voir ce qu'il se passe au nord (favellas), et ils n'y vont jamais. Il y a donc une veritable scission entre les cariocas de ces deux zones. La plupart des habitants des favellas sont d'honnetes gens, ils conduisent les bus, nettoient la ville, nous apportent des journaux, font le service, vendent des fruits... Ils travaillent dures et honnetement et ce sont eux qui sont confrontes a cette violence des favellas.
Rio reste une Megaville, trop grande pour nous, l'eau y est pollue, on est sale et gras constamment en plus des 30 degres. On se ballade tout de meme avec les yeux dans le dos pour se prevenir des pickpockets, les batiments sur la plage sont de trop.
C'est une ville fascinante de par sa culture, ses sites touristiques et les Cariocas.
Bref avec cette reputation, nous avions quelques inquietudes de nous rendre seuls a Rio. C'est pourquoi nous avions contacte Fabio Silva grace au site Couchsurfing. Toutes ces references etaient bonnes, il semblait super sympa, pret a nous faire decouvrir ce qu'il connait de Rio.
Le seul Hic etait qu'il vivait 40 minutes de Rio, Sao Jao de Meriti. Plusieurs Cariocas (habitants de Rio) nous ont vivement deconseille de nous rendre dans cette partie de la ville. Un quartier dangereux pour les etrangers.
Nous avons finalement decide de ne pas nous y rendre et nous avons change nos plans, nous dirigeant vers le quartier populaire de Copacabana.
Quartier a la mode dans les annees 50, aujourd'hui c'est plutot la classe moyenne qui y vit.Nous avons finalement decide de ne pas nous y rendre et nous avons change nos plans, nous dirigeant vers le quartier populaire de Copacabana.
Ce qui frappe lorsqu'on rentre a Rio est cette soudaine metamorphose. Nous roulions pendant des kilometres entoures de favellas, puis lorsque nous arrivons dans le centro, puis dans le quartier de Botafago, des buildings, des magasins apparaissent. Les taxis jaunes circulent, beaucoup de monde se promene sur les trottoirs, il y a des airs de New York.
Nous descendons du Bus et nous partons a la recherche de notre hostel, un carioca vient spontanement nous aider a trouver l'adresse. Puis un autre nous conseille un internet cafe.
Le sourire, decontracte, pret a rendre service, fier de leur ville, les cariocas sont vraiment adorables. Nous pouvons prendre exemple en Europe. Le quartier bouillone de vie, de nombreuses petites boutiques, peu de franchises. Les cariocas vivent dehors, assis sur des chaises en plastique consommant de la biere SKOL. La tenue est Tshirt, short et tongue.
De nombreux mendiants venant des favellas dorment sur des paillasses en carton, on voit egalement beaucoup d'enfants. Ce sont de pauvres gens et ne representent pas de menaces, la police touristique veille et elle ne sera pas tendre si elle doit intervenir.
Nous ne sommes pas senti en insecurite, la plupart des cariocas sont sympas, expressifs et tres fier de Rio.
C'est Tiago un guide local qui va nous montrer avec passion cette ville hors norme. La folie du Foot, chaque quartier soutient son equipe, on joue sur la plage, dans les parcs et parfois dans la rue. Pourtant pas amateurs de football, nous serions alle voir des match pour suivre cette fievre bresilienne.
Le carnaval de Rio est une autre grande Fierte des Cariocas, il se deroule en Fevrier. Une semaine de folie ou toutes les classes sociales se cotoient. Plus de 6000 ecoles de Sambas a Rio participent a cette evenement majeur, des chariots gigantesques sont crees, et des costumes haut en couleur pour representer fierement son ecole. Nous avons pu assister a une ecole de samba et il est clair que les cariocas ont le rythme, la danse dans la peau des le plus jeunes age.
Ce qu'on aime des cariocas est vraiment ce bouillonement de vie, nos villes doivent leur paraitre bien triste.
A voir Absolument , Le Christ de Corcovado, perche sur son piton de 700m d'altitude, il contemple la ville de ses 38 metres de hauteur. C'est un architecte francais qui sculpta la tete et les mains de la statue.
"il a les bras ecartes car il attend de voir les cariocas travailler pour applaudir" Blague populaire.
A Voir egalement "le pain de sucre", cette montagne ronde domine la baie de Rio. Attention de ne pas etre dans le brouillard ou l'on ne verra pas grand chose.
Un regret, on remarque que les habitants (que nous avons rencontre soit une classe moyenne) du centre et du Sud ne veulent pas voir ce qu'il se passe au nord (favellas), et ils n'y vont jamais. Il y a donc une veritable scission entre les cariocas de ces deux zones. La plupart des habitants des favellas sont d'honnetes gens, ils conduisent les bus, nettoient la ville, nous apportent des journaux, font le service, vendent des fruits... Ils travaillent dures et honnetement et ce sont eux qui sont confrontes a cette violence des favellas.
Rio reste une Megaville, trop grande pour nous, l'eau y est pollue, on est sale et gras constamment en plus des 30 degres. On se ballade tout de meme avec les yeux dans le dos pour se prevenir des pickpockets, les batiments sur la plage sont de trop.
C'est une ville fascinante de par sa culture, ses sites touristiques et les Cariocas.
3 commentaires:
Toujours autant de plaisir à vous lire ... Rio, que dire ... ça m'a l'air tellement grand, tout semble gigantesque.
Vous avez bien fait d'assurer en n'allant pas là où cela risquait pour vous, et je vois que même si le nom du blog est "la tête dans les nuages", vous avez aussi les pieds sur terre pour éviter les pièges dans un endroit tel que celui-ci où la misère cotoie la richesse.
Gros bisous de la France où on a froid (3°C ce matin à Paris) et bonne route les p'tits loulous.
Salut les loulous,
Contente d'avoir de vos nouvelles et de pouvoir vous suivre dans votre road trip... ca nous fait aussi voyager ! prenez soins de vous et mettez-vous en plein les yeux !!!!
bisous de La Rochelle
steph poulet
Rio pourtant cette ville nous fait rêver avec ses plages son carnaval, il est vrai que les favellas ne sont pas faites pour les tourristes il vaut mieux cacher ses pauvres .heureux de vous savoir raisonables . ont vous aiment et pensons bien à vous .bisous bisous.maithe et papy
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