samedi 29 novembre 2008

Buenos Aires

Nous voila arrives a Buenos Aires, ville du Tango, du mate (the typique d'ici,) de la bonne viande et des bon vins Argentins (dont la plupart proviennent de la region de Mendoza)

Les filles y sont belles et tres elegantes!

C'est aussi notre premiere experience de couch surf (une nouvelle facon de voyager chez l'habitant - on est acceuilli par un porteno, citadin de Buenos Aires, qui agi en sorte comme ambassadeur de sa ville en nous apportant ses conseils) . On reste chez Ezequiel, un Argentin qui habite la ville depuis quelque temps. Chez lui, ca fait tres etudiant avec des livres de voyage deposes sur les etageres- il faut dire qu'il a voyage dans 27 pays, et qu'ici, a Buenos Aires c'est le ¨guru¨ du Couchsurf - il recoit regulierement des etrangers pour leur montrer sa ville!

Ezequiel est quelqu'un d'assez calme qui parle peu dans un premier temps mais si on le branche sur la politique, l'histoireou tout sujet d'opinions, il parle avec ferveur. C'est le moins que l'on puisse dire, en particulier si l'on debat du Peronisme. On apprend que les Peron avait des tendances un peu fascistes et ont protege beaucoup de nazis impliques dans le genocide de juifs dans l'apres guerre. A l'interieur du pays, les reformes de Peron auraient donne trop de pouvoir au gouvernement rendant ainsi la population plus dependente. Aujourd'hui encore, le Peronisme est un outil politique surexploite.

D'autres Portenos preferent differencier Evita Peron de la politique de son mari. Les argentins sont reconnaissants des reformes aidant les syndicats et les plus pauvres du pays. Que cela soit pour ou contre la politique de leur epoque, le peronisme eveille les passions.

Nous avons eu l'occasion avec Nicolas d'aller au surprenant cimetiere de Recoleta (quartier a l'architecture parisienne). Nous avons trouve dans une petite allee de cette immense cimetiere la tombe d'Eva Peron. Son corps a ete deplace plusieur fois en raison des passions qu'il a pu engendrer. Chose suprenante- sa tombe est loin d'etre la plus extravagante du cimetiere ou sont enterre une variete de personnalite de l'histoire Argentine.

Le corps de son mari est enterre dans un autre cimetiere (le famille Duarte d'Evita et la famille Peron ne s'entendaient pas a merveille). Une nuit, le corps de Juan Domingo aurait ete deterre et ses mains coupees. Sont corps repose maintenant, sans mains, dans un musee.

Ezequiel gere une boutique de jouets dans le centre de Buenos Aires (d'ailleurs, il est sans arret en train de chercher des nouvelles idees pour sont magasin). Alors qu'il travaillait, nous avons parcouru une grande partie de Buenos Aires a pied. C'est assez marquant comment on peut passer d'une architecture Romane a une architecture hispanique en quelques metres, l'ensemble agremente de batiments modernes

En commencant par le Palacio de Congreso (le Parlemant,) nous avons marche le long de l'Avenue de Mayo jusqu'a la fameuse Plaza de Mayo, qui commemore la revolution et la chute du pouvoir Espagnol en Argentine le 10 Mai 1810, meme si le jour officiel de l'Independece est le 9 Juillet (l'anniversaire de Nico,) en 1916.

La plaza de Mayo, c'est aussi le lieu des manifestations de la ville. Quand nous somme arrive, il y avait un petit regroupement de manifestants devant le palais de Justice. Au depart, nous avons pense que cela concernait le jugement des crime commis par les membres du regime impliques dans les disparitions de la Guerra Sucia (1976-1983) car plusieurs manifestant portent des photos de bien aime qui ont ete tue. En faite, il s'agit d'une manifestation contre le "laxisme" du gouvernement face a la criminalite et la delinquance. Des pancartes accusent le president Kirshner d'etre associe avec les criminels.

Apres les emotions de la Plaza de Mayo, nous avons parcouru la grande rue pietonne Florida ou l'on a assiste a un petit concert et au theatre de rue. Sur chaque cote toutes sortes de boutiques branches, au centre de la rue, de draps etales avec des petits objets artisanaux vendus par des indigenes, boliviens et autres artisans.

A la tombe de la nuit, nous revenons sur la Avenida 9 de Julio ou se trouve l'Obelisque. Une anecdote rigolote a retenir pour ceux qu'il ont l'intention d'aller a Buenos Aires, si a cet endroit vous scrutez le haut des grand edifices, sur l'un d'eux, vous trouverez une maison implanter tout en haut d'un des plus grand batiments. Il s'agit d'un pari entre deux frere d'une certaine famille aise. L'un d'eux dit a son frere qu'un jour qu'il construirait un maison avec vue sur l'Obelisque, l'autre lui repondit que cela etait impossible (le croisement des rue est entoure de gratte ciel!) Le defi fut releve!

Le lendemain, notre gentil hote et son amie ont pris le temps de nous montre le quartier ou se trouve la maison de Carlos Gardel (le plus grand chanteur de tango- de souche francaise d'ailleurs! ) Le quartier est charmant, la plupart des facades de maison sont decorees de peintures, on ressent vraiment la veine artistique de ce quartier populaire. On y trouve plusieurs theatres dont un pour aveugles ou l'on peut vivre un spectacle dans le noir (sons, odeurs, touche). Dans les quartier figurent plusieurs ecoles de tango et l'ancien marche de la ville transforme en enorme centre commercial.

La veille de notre depart, nous avons eu le plaisir d'assister a la grande nuit des musee ou l'on peut visiter tous le musees et les monuments de la ville gratuitement- nous n'avons pas ferme l'oeil. On a pu decouvrir l'interieur du Parlement (un magnifique edifice de style roman - parfaitement renove- qui pourtant avait ete abandonne durant le regime militaire).
Ezequiel et son amie Lesje sont passionnes de photographie, on en a profite pour visiter une exposition de photographes journalistes- proposants des themes varies comme la guerre en Irak, la vie de communaute et la violence des hommes dans de nombreux pays. Des cliches qui nous font prendre conscience de l'inutilite de la guerre et de ses dommages collateraux.

Nous partons de Buenos Aires avec le sentiment que l'on aura jamais assez de temps pour voir cette ville en toutes sa richesse. Cette riche culturellement et l'on ressent une reelle vibration de la part des portenos.

Notre prochaine destination est l'extreme Sud, Ushuaia et la terre de feu.











mercredi 26 novembre 2008

Mission Argentine et les 200 chutes d'eau d'iguazu

Entre Rio de Janeiro au et Foz de Iguazu nous avons fait 23 heures de bus. On a vu les paysages valonnes du Bresil en remontant vers le nord ouest, on a essaye d'ecrire dans nos journaux et lire mais on a surtout beaucoup dormi. Nous avons commence dans un bus plein, au terminus, nous etions les derniers. Pas de casse croute dans le bus, donc nous avons acheter du pain et du thon en canette (a ne pas refaire-ca sentait le poisson tout autour de nous) et je ne recommande pas d essayer d'utiliser les toilette dans le bus- on est ballote dans tous les sens.

Enfin, a l'arrivee, on se sens tout de meme plus frais qu'en sortant d'un avion.


Si vous avez vu le film Mission (tres bon film que l'on vous recommande vivement d'ailleurs,) vous comprendrez pourquoi nous avons voulu allez a Iguazu. Pour tout resumer, c'est 200 chutes d'eau condense en une vue panoramique, sans doute les plus belles chutes d'eau du monde.


Cette merveille de la nature situe entre le Bresil et l'Argentine, etait anciennement peuple d'indigenes Guarani. Malheureusement, il ont tous ete extermines malgre les efforts de certains jesuites. Il en reste quelques uns dans les rue de Puerto Iguazu qui font des spectacles dans le rue habille avec des plumes (alors que les peuples de l'epoque n'en portait pas,) vendent de bracelets et objets artisanaux dans la rue. Certains viennent plutot de Bolivie mais essayent d'exploiter la popularite des indigenes aupres des touristes. Malheureusement, quand on voit les quartiers ou ils habitent, et quand on parle au locaux, on comprend que le pays a decider de faire l'impasse sur cette partie de l'histoire excepte quelques musee qui leur sont dedies.

A Iguazu nous avons opter pour une auberge de jeunesse histoire de laver le linge et utiliser l'internet. Mine de rien, one a l'impression d'etre dans un club med- piscine, cocktails, plein de touristes de l'internet et une soiree asadaço (barbecue Argentin) et Tango organisee. Nous avons eu la chance de rencontrer une bande d'Americains super sympa a cette occasion et on a decide de rester ensemble pour une partie de nos voyages. On a garde une journee entiere pour les chutes pour les voir de long en large.



Aucune photo ni video n'aurai pu nous prepare pour ce que nous avons vu. La merveille d'un paysage tropical avec une splendide vegetation, des centaines de papillons qui gravitent autour de flaques d'eau sur la terre rouge, des koatis, oiseaux colores et autre faune, et au milieu de tout ca, on entend le bruit de chutes. L'approche est deja impressionnant car on voit la force du courant sur les branches de la riviere qui son tirees vers les chutes.







A la Gorge du Diable, on marche au dessus de l'eau sur une pacerelle, la ou bout, l'eau tombe avec une puissance a couper le souffle. Des grandes gerbee d'eau asperge toute la passerelle ou nous regardons et tout le monde se retourne pour cacher les appareil photos et camera. Des oiseaux vont et viennent dans les nuages d'eau, et parfois il disparaissent completement.

En bas, une passerelle offre une vue sur l'ensemble des chutes avec la foret debordante - on peut meme voir les chutes du cote Bresiliens. Le paysage est tellement feerique qu'on se croirait dans un autre monde- qui aurait cru qu'un paysage aussi splendide existait- c'est quelque chose de rare et on est emu - on se dit que plus jamais un paysage pourra nous impressionner comme celui-ci.

On serait reste toute la journee, voir plusieurs journees, mais le temps tournait au froid et a la pluie. Nous avons du partir, consoles par la centaine de photos que l'on a pris et la memoire bien fraiche.

Le soir, nous sommes reste a Puerto Iguazu ou nous avons mange un asado et sommes alles voir la foire artisanale du coin. Un vieux monsieur est passe a notre table et a proposer de sculpter notre portrait avec de la pate a modele. On a termine dans un bar en bord de route a siroter des capriñas. Dans la rue, a deux heures du matin, quelques gamins de sept a dix ans se baladent essembles, fument et joue avec des grande boite en cartons- on se demande ou sont leur parents. Sinon, le grand calme. Demain, nous allons a Buenos Aires. Une autre page se tourne.



mercredi 12 novembre 2008

Rio de Janeiro

C´est a contre coeur que l'on repart Ihla Grande. Cette ile est si belle, pas de voitures, seulement des bateaux. Mais nous sommes au Bresil et il est impensable de manquer la ville de RIO DE JANEIRO. On pense tout d'abord a la Samba, le Carnaval, Copacabana et son immense plage, le Christ de Corcovado et le Pain de Sucre.
Mais nous europeens, Rio nous fait helas penser aux dangers des favellas (730 fav) soit plus de 2 millions d'hab pour une population de 7M. J'avais en tete le film de Mereilles "la Cite de Dieu" qui nous montrait la violence des favellas, la guerre des gangs...
Bref avec cette reputation, nous avions quelques inquietudes de nous rendre seuls a Rio. C'est pourquoi nous avions contacte Fabio Silva grace au site Couchsurfing. Toutes ces references etaient bonnes, il semblait super sympa, pret a nous faire decouvrir ce qu'il connait de Rio.
Le seul Hic etait qu'il vivait 40 minutes de Rio, Sao Jao de Meriti. Plusieurs Cariocas (habitants de Rio) nous ont vivement deconseille de nous rendre dans cette partie de la ville. Un quartier dangereux pour les etrangers.




Nous avons finalement decide de ne pas nous y rendre et nous avons change nos plans, nous dirigeant vers le quartier populaire de Copacabana.
Quartier a la mode dans les annees 50, aujourd'hui c'est plutot la classe moyenne qui y vit.



Ce qui frappe lorsqu'on rentre a Rio est cette soudaine metamorphose. Nous roulions pendant des kilometres entoures de favellas, puis lorsque nous arrivons dans le centro, puis dans le quartier de Botafago, des buildings, des magasins apparaissent. Les taxis jaunes circulent, beaucoup de monde se promene sur les trottoirs, il y a des airs de New York.

Nous descendons du Bus et nous partons a la recherche de notre hostel, un carioca vient spontanement nous aider a trouver l'adresse. Puis un autre nous conseille un internet cafe.
Le sourire, decontracte, pret a rendre service, fier de leur ville, les cariocas sont vraiment adorables. Nous pouvons prendre exemple en Europe. Le quartier bouillone de vie, de nombreuses petites boutiques, peu de franchises. Les cariocas vivent dehors, assis sur des chaises en plastique consommant de la biere SKOL. La tenue est Tshirt, short et tongue.
De nombreux mendiants venant des favellas dorment sur des paillasses en carton, on voit egalement beaucoup d'enfants. Ce sont de pauvres gens et ne representent pas de menaces, la police touristique veille et elle ne sera pas tendre si elle doit intervenir.
Nous ne sommes pas senti en insecurite, la plupart des cariocas sont sympas, expressifs et tres fier de Rio.
C'est Tiago un guide local qui va nous montrer avec passion cette ville hors norme. La folie du Foot, chaque quartier soutient son equipe, on joue sur la plage, dans les parcs et parfois dans la rue. Pourtant pas amateurs de football, nous serions alle voir des match pour suivre cette fievre bresilienne.



Le carnaval de Rio est une autre grande Fierte des Cariocas, il se deroule en Fevrier. Une semaine de folie ou toutes les classes sociales se cotoient. Plus de 6000 ecoles de Sambas a Rio participent a cette evenement majeur, des chariots gigantesques sont crees, et des costumes haut en couleur pour representer fierement son ecole. Nous avons pu assister a une ecole de samba et il est clair que les cariocas ont le rythme, la danse dans la peau des le plus jeunes age.


Ce qu'on aime des cariocas est vraiment ce bouillonement de vie, nos villes doivent leur paraitre bien triste.



A voir Absolument , Le Christ de Corcovado, perche sur son piton de 700m d'altitude, il contemple la ville de ses 38 metres de hauteur. C'est un architecte francais qui sculpta la tete et les mains de la statue.
"il a les bras ecartes car il attend de voir les cariocas travailler pour applaudir" Blague populaire.

A Voir egalement "le pain de sucre", cette montagne ronde domine la baie de Rio. Attention de ne pas etre dans le brouillard ou l'on ne verra pas grand chose.

Un regret, on remarque que les habitants (que nous avons rencontre soit une classe moyenne) du centre et du Sud ne veulent pas voir ce qu'il se passe au nord (favellas), et ils n'y vont jamais. Il y a donc une veritable scission entre les cariocas de ces deux zones. La plupart des habitants des favellas sont d'honnetes gens, ils conduisent les bus, nettoient la ville, nous apportent des journaux, font le service, vendent des fruits... Ils travaillent dures et honnetement et ce sont eux qui sont confrontes a cette violence des favellas.
Rio reste une Megaville, trop grande pour nous, l'eau y est pollue, on est sale et gras constamment en plus des 30 degres. On se ballade tout de meme avec les yeux dans le dos pour se prevenir des pickpockets, les batiments sur la plage sont de trop.

C'est une ville fascinante de par sa culture, ses sites touristiques et les Cariocas.

jeudi 6 novembre 2008

Bresil Ilha Grande

Nous voila au Bresil, premier jour de notre periple. Une chose est sûre, on ne se rend pas encore compte que l'on voyage autour du monde, nous pensons que cela deviendra plus reel apres quelques jours et des kilometres parcourus.
Arrives a Rio de Janeiro tôt le matin, nous nous dirigeons pour la gare routiere dans le Centro de la ville. Le temps et chaud et humide. Ca y est nous sommes teleportes. Les gamins au bord de la route vendent des chips et des bouteilles d'eau. La police est presente dans des vehicule blindes armes de fusils de guerre. Cette derniere s'est vu renforce afin de proteger les hauts lieux touristiques. Rendu a la Rodovaria, nous cherchons le guichet Costa Verde pour un bus a destination d'Angra Dos Reis (56Reals pour 2). Nous voila endormi pour 2h30 de route. Lorsque Geraldine me reveille, nous etions sur magnifique cote, des centaines d'iles a l'horizon, la montagne, la foret tropicale, ces criques si romantiques.

On prend un taxi avec un couple d'afrique du Sud pour embarquer sur un splendi de vieux bateau (10 reals chacun) en direction d'Ihla Grande. Nous voguons encercle d'inombrables iles ou encore aucune maison n' ete bati.

Apres 2h de voyages, nous posons le pied sur le poton en bois d'Ihla Grande, Abrao (la Ville). En dehors des 3 boutiques a touristes a Abrao. L'ile a reussi a maintenir son authenticite, pas de complexe hotelier, de resorts sur les plages. Ce sont bien des brezilliens qui vivent ici toute l'annee, du tourisme, de la peche et la production de fruits. On se ballade dans cet ensemble de maisons aux mille couleurs, de petites ruelles, des chemins. Le village pose sur la plage est encerclede montagnes recouvertes de forets tropicales. L'ile compte un grand nombre de trek possible dans les forets, les pitons, les bords de mer.

On rencontre parfois des vestiges, comme un vieil aqueduc en plein milieu de la jungle, puis on traverse au pied d'une belle chute d'eau avant d'atterir sur une immense plage deserte al'eau turquoise. Ilha Grande est une veritable carte postale a chaque pas. Nous sommes trempe par la moiteur mais heureux de profiter du coin.


Trouvez Gege sur la photo ci dessus

Ce soir Aleandro, Geraldine et le groupe de l'hostel nous prepare un bo n repas. Cachaca a l'apero. Pas une seule bouteille de Cognac ici!!!
Anecdote: il existe des crocodiles mais ils ne sont pas endemiques, c'est en fait un allemand qui les aurait apporte et ils se sont ensuite reproduit peuplant ainsi une partie de l'ile.