vendredi 31 juillet 2009

Direction Ulaan Baatar a bord du Transiberien

PS: Les articles lies a notre periple en Chine seront publies apres ceux de la Mongolie car nous repassons par ce grand pays
Le K23 quitte la gare de Pekin, rien ne garantissait que nous aurions eu 2 places a bord encore 3 jours avant. Connu sous le nom du Transiberien, il aura comme premiere escale Ulaan Baatar, capitale de la mongolie, notre destination. Nous sommes le 8 Juillet et la fete nationale Mongole commence dans 2 jours, ce qui signifie que le train est quasiment complet. Heureusement qu'une agence a pu nous garantir les billets.


Nous voila parti pour 2 jours de voyages, nous partageons notre cabine avec une americaine et un allemand, ce dernier va suivre le train jusqu'a Moscou. Au fur et a mesure que nous quittons la capitale chinoise, le smog de la pollution se dissipe peu a peu laissant apparaitre un ciel bleu, ce que nous n'avions pas vu depuis des jours.
Comme durant notre traversee en bateau, on en profite pour lire, jouer de la Guitalele et discuter avec nos compagnons de cabines. Le train est plus confortable qu'un train chinois regulier et plus propre. Comme d'habitude, nous avons prevu notre propre nourriture, noodles et cookies.


Le paysage defile sous nos yeux, nous passons a travers de nombreuses montagnes, puis le relief s'applanit, nous rejoignons au fur et a mesure le desert de Gobi.
Les touristes tentent de prendre quelques bons cliches par la fenetre du wagon. Notre compagnon allemand reste les yeux colles sur la fenetre, car il ne descendra qu'une seule journee en Mongolie.
Erlian est la ville frontaliere avec la Mongolie, pose au milieu du desert. C'est de nuit que nous arrivons en gare. Comme tous les quais chinois la musique du peuple sonne a tue tete dans les hauts parleurs. Une charmante douaniere chinoise entre dans notre wagon, elle recupere nos passeports d'une main seche, inspecte nos documents puis elle nous devisage d'un regard inquisiteur. Nicolas ne ressemble plus vraiment a sa photo sur son passeport, cheveux court et rase de pres. La douaniere est face quelqu'un avec les cheveux longs et une barbe, elle ne semble pas le reconnaitre et doute qu'il s'agisse du meme individu avec le document officiel. Apres avoir tente differents sourires pour derider l'ambiance (ce qui n'a pas fonctionne), elle finit par voir qu'il s'agit peut etre de la meme personne. Soulagement.
La douaniere chinoise inspecte alors le document de l'americaine, sur sa photo elle avait peut etre 10kg de plus et les cheveux teintes. Encore une fois, la reine de physionomie devisage notre americaine et lui dit sechement "ce n'est pas vous sur la photo" ce que conteste notre voisine de chambre. La jeune femme lui retorque alors "je ne crois pas" et s'en va dans l'autre wagon ce qui laisse l'americaine inquiete sur ces chances de passer en Mongolie.

Nous restons sur le quai de la gare pendant plus de 2 heures, le temps que les douaniers inspectent les passeports et autres documents. Nous restons donc a discuter en mangeant des glaces sous le son des hauts parleurs.


L'agent de gare interpelle les passagers. Nous devons rapidement regagner les wagons. 1h plus tard c'est au tour des douaniers mongoles de verifier visas et passeports. Il est tard pour tout le monde ainsi que pour l'agent, le controle se fera plus rapidement.

A notre reveil, la grand train vert traverse les terres mongoles, de grandes plaines verdoyantes, des collines, des gers (yourtes), des troupeaux de chevaux, de yaks et de moutons. Un monde sans barriere se profile devant nous.
La Mongolie est une destination que nous envisagions depuis si longtemps, une immense terre d'aventure a la rencontre des peuples nomades, l'immensite des paysages. C'est aussi a l'origine, la destination de notre voyage de noce, nous devions partir la bas il y a un an environ. Mais l'entreprise de Nicolas avait refuse a ce qu'il prenne 3 semaines de vacances pour son voyage de noce en Mongolie et lui avait propose d'une maniere si indifferente quelques jours.
C'est un mois que nous prevoyons de rester dans ce grand pays et nous sommes excites a l'idee de ce que nous allons decouvrir entre la grande fete Nationale du Nadaam et les aventures dans les steppes avec les nomades, nous sentons bien que la Mongolie va nous reserver bien des surprises.

Tous les passagers se sont aglutines aux fenetres du wagon et regardent defiler Ulaan Baatar devant les yeux, des camps de gers en peripherie puis des immeubles de l'epoque sovietique.
Le train se stoppe en gare, nous posons pour la premiere fois notre pied en Mongolie.

mercredi 29 juillet 2009

En mer de Osaka a Shanghai

La nuit tombe sur le train Kyoto Osaka, charge de nos sacs a dos, c'est compresse avec les autres passagers dans le wagon que nous arrivons a destination. Nous ne pourrons donner de maniere objective un avis sur Osaka car nous y sommes restes qu'une seule nuit. Une courte escale avant de prendre le ferry pour Shanghai. A premiere vue, la ville est moins avenante que les autres cites japonaises que nous avons parcouru. Premiere rencontre avec de la pollution urbaine, la pauvrete est plus presante, tres bruyant car un grand 8 passe au dessus d'une partir du quartier.

Mark, un jeune anglais et prof a Osaka nous heberge pour la nuit. Il est passionee de plongee sous marine et de voyages, nous avons tout de suite accroche avec lui.



Le lendemain matin, nous prenons le metro en direction de Cosmo square, le lieu d'embarcation du ferry. Sur le Chemin nous faisons la rencontre de Mr Big, un jeune australien passione de ce groupe, d'ou vient son surnom. Il a parcouru tout le Japon pour suivre ses musiciens preferes, un fan de musique qui nous rappelle notre Tom.


Le grand ferry blanc est amare, il s'agit d'un bateau chinois et l'equipage est chinois. Le douanier japonais nous tamponne notre sortie de territoire, un pincement au coeur car nous avons ete sous le charme du pays du soleil levant.


Nous avions reserve des lits dans le meme dortoir mais des notre arrivee, l'equipage nous separe, Nico doit aller dans un dortoir pour homme et on designe a Geege celui pour femme. Le trajet jusqu'a Shanghai dure 2 jours et on a pas l'intention d'etre separe. Nous leur expliquons que nous sommes en voyage de noces (ce qui est vrai), la jeune femme va chercher des cles d'un autre dortoir ou aucun passagers ne logent. Nous avons donc cette cabine uniquement pour nous 2.


Les moteurs se mettent en marche, le navire vibre et se deplace du quai. La sirene a bord annonce le depart, ca y est nous quittons le Japon pour de bon. Le ferry longe les cotes japonaises, nous observons la ville d'Osaka s'eloigner derriere nous.



Nous croisons de nombreux super tankers, porte conteneurs, notre bateau traverse une veritable autoroute. A bord, nous regardons de nombreux films dans la salle commune qui est aussi le fumoir. On pratique notre Guitalele dans notre cabine.




Nous retrouvons notre cher Mr Big avec qui nous conversons beaucoup de musique et de groupes actuels.



La nourriture servit a bord n'est pas ce que nous avons connu de meilleur, les aliments baignent dans de la sauce epaisse, parfois tiede. Heureusement qu'on avait prevu des provisions, nogiris et cookies.


La mer est houleuse et ca se ressent a bord, le bateau tangue et de nombreux passagers n'apprecient pas ces mouvements de babords a tribords. Les teints maladifs et les yeux vitreux retapissent discretement la moquette a certains endroits du bateau. Mr Big sera malade quasiment toute la traversee, il fera d'ailleurs le record du 50m pour rejoindre les toilettes du bateau.



Le trajet passe rapidement, les 2 jours se sont envoles, nous sommes deja dans les eaux chinoises et nous arrivons a Shanghai. Le ferry remonte les eaux marrons et les industries chinoises qui deversent a grandes eaux leur pollution. Les nombreuses longues peniches en bois chinoises croise notre navire. Elles paraissent a semi coule, au bout une vieille cabine faite de bois ou des hommes bedonnant torse nu sont en train de fumer des cigarettes.


A notre Arrivee au port international de Shanghai, le ciel bleu a fini par disparaitre derriere un epais smog gris, l'air devient amer, la pollution melee a la moiteur ambiante devient vite lourde.



C'est alors qu'une equipe sanitaire habillee comme des cosmonautes blanc embarque sur le bateau. Il nous est interdit de quitter nos cabines. Les hommes de l'espace prennent nos temperatures avec des pointeurs lasers. Prevention contre le H1N1. Les tests acheves, nous sortons finalement du bateau accompagne de Mr Big.



Le passage des douanes se fait facilement puis nous rencontrons un autre controle sanitaine ou ici ils ont laisse leurs tenues blanches. A la sortie du terminal, Mr Big n'est plus avec nous, Ou est il?

Nous l'attendons un moment, "il a du prendre une autre direction". Le mystere de sa disparition soudaine sera illucide 10 jours plus tard, ou nous le retrouvons a Beijing. Le jeune australien nous raconte que le jour d'arrivee a Shanghai il avait ete arrete au second controle sanitaire, car sa temperature etait de 0.2 au dessus de la norme de l'OMS. Il a donc ete aussitot conduit en Ambulance a un centre de quarantaine ou il a eu la chance d'etre habille dans des tenues de cosmonautes surperposes. Enfermer dans une cellule, il va passer plusieurs heures a suer toute l'eau de son corps et a tourner en rond sans savoir ce qu'il se passe. Une equipe vient finalement le retrouver et lui demande d'indiquer precisement ses deplacement heure par heure depuis les 7 derniers jours ainsi que ses rencontres (facile lorsqu'on a suivi des concerts a travers le japon). La sympathique equipe sanitaire chinoise continue de le garder sous surveillance. Ils lui font des tests et il reste encore plusieurs heures dans une cellule.
Apres s'etre vide totallement de toute sa sueur il apprend ce qu'il savait deja, il n'a pas le H1N1.

le mal de mer etait apparement a l'origine de cette legere augmentation de temperature. Ils le relachent en pleine nuit dans la rue, sans savoir ou il allait dormir. Bienvenue en Chine

Les articles concernant la chine viendront apres ceux de la Mongolie car nous repassons par ce grand pays.

mardi 28 juillet 2009

Kyoto, la ville des 2000 temples


Nous quittons Tokyo (ou nous sommes repasse apres le Mont Fuji) pour Kyoto avec un pincement au coeur; le fait de quitter ces personnes qui nous ont tant inspirees nous donne l'impression que notre voyage au Japon arrive a son terme.

Ce n'est pas la cas... Kyoto n'est pas simplement une ville ou l'on passe mais une vrai escale. C'est un bijou a ne pas manquer.

Pourtant, cette escale commence mal, car des notre arrivee, il nous est impossible de retirer de l'argent sous. Nous passons des heures et des heures a traverser la ville de banque en banque, d'ATM en ATM.... face a l'idee d'avoir a choisir entre notre prochain repas et notre hebergement on est inquiets. Le dernier recours est l'internet cafe ou nous contactons notre banque en urgence... nous obtenons heureusement vite une reponse... et une resolution a notre probleme...

Notre maison d'hote se trouve au calme au bord d'un petit ruisseau. Rien a voir avec les auberges de jeunesse "customisees", cette petite maison familiale nous offre une grande chambre avec un sol en tatamis, une petite table pour le the. Notre fenetre donne sur la courette interieur ou flotte le linge fraichement lave.

Jamais la modernite et la tradition ont si bien cohabiter qu'a Kyoto. En quelques metres, nous voila transportes de la grande avenue a l'interieur d'un vrai sanctuaire buddhiste, soigneusement preserve, des grands batiments cubiques au petites maisons aux toits noirs ondules et aux portes coulissantes.


Kyoto, on l'appelle la ville des 2000 temples. A l'est, a l'ouest le long des colines qui entourent la ville, on peut passer aisement d'un monument a un autre.


A l'est, pres de chez nous, nous remontons un sentier de pierre, la ville a notre dos. Il passe a travers un premier temple ou l'on entend et apercoit les moines en priere. Le chemin nous amene a travers un cimetiere au bord de la foret avec de nombreux batiments prevus pour se recueillir.


Bientot nous arrivons dans les jardins de Kiyomizu Dera, un temple dedie a la deese Kannon, vieux de plus de 10 siecles, et compose de nombreuses impressionnantes batisses et terrasses qui dominent la ville. Nous trouvons le panorama impressionnant, mais il parait que le printemps, alors que les cerisiers sont en fleur, la vue est d'autant plus spectaculaire.

Ici, nombreuses personnes viennent se recueillir.... Mais il y a aussi les miliers d'eleves en uniforme qui viennent en classes entieres visiter ces monuments historiques, acheter des porte-bonheurs et voeux- pour "trouver l'inconnu qui comblera ma vie" etc... Ces derniers sont tres curieux et veulent absolument pratiquer leur Anglais et se faire photographier avec nous.


Quand nous prenons une photo avec un eleve, ces amis se joignent au groupe et le photographe se retrouve vite avec 10 cameras pendues au bras. Nous leur trouvons une fraicheur que l'on connait peu souvent chez le gens vivant dans les grandes villes comme celle ci.

Le chemin qui descent du temple vers l'ancien quartier des plaisirs est bordee d'ateliers artisanaux et de boutiques ou l'on vent de peintures, kimonos et miniatures en verre souffle. Ici on peut encore apercevoir les geishas, le visage blanc, la coiffure figee qui se dendinent en clapottant doucement le long des rues sur leur chaussures de bois. De nombreux temple et Shrine bordent ce quartier.



Certes, c'est un quartier frequente par les touristes, mais ici, il n'y a pas de "facade rafistolee," mais un patrimoine preserve.
(On apprecie tout de meme la boutique dediee a Miyasaki, dont le objets en vente sont de notre generation - on y vend les figurines de ses mangas que nous apprecions tant... " Le Chateau Ambulant" " Le Voyage de Chihiro" cela vous dit quelque chose?)

Fautes de pouvoir voir tous les temples, on se dit que nous avons sans doute vu l'un des plus beau, et nous decidons que pendant le temps precieux qui nous reste, il serait interessant de se rendre chez les shoguns du 17ieme siecle, aux Chateau de Nijo.


Ce site vaut bien plus que le 2 etoiles qui lui sont accorde par notre guide, et bien plus que la visite du palais imperiale, qui se cache derriere des grand murs dans un parc.


Non seulement le Chateau de Nijo est entoure de magnifiques jardins. L'interieur du chateau est captivant a decouvrir. Avant de rentrer, on prend soin d'enlever ses chaussures afin de ne pas souiller le plancher et les photos y sont interdites pour ne pas abimer les magnifiques peintures et les tissus. Le sol a ete concu pour prevenir les shoguns de l'arrivee d'intrus malveillants. Les lattes de bois entourant les pieces produisent des sons d'oiseaux etonnants- impossible de passer en silence.



Sur les murs et portes coulissantes, d'impressionantes fresques : des scenes de la nature ornent les murs... des herons, des paons, des fauves, des arbres, des paysages, des nuages. Separant les pieces spacieuses presques vides, on decouvre des portes coulissantes cachant les gardes du corps. En contraste avec ces espaces, le travail minitieux et detaille des sculptures sur un seul et unique morceau de bois qui partagent les pieces laissant paraitre des scenes differentes de chaque cote.

Les japonais on l'art d'associer la simplicite et le detail dans les decors.

Nous retrouvons aussi ce souci du travail bien fait dans le kimono. Bien qui ces vetements traditionnels ne fassent plus reelement parti du quotidien des japonaises, ils font parti integrante de leur placard! Car pour toutes les occasions importantes, mariages, anniversaires et autres celebrations, chacune sort l'habit adapte.

En esperant repartir avec un joli souvenir, nous rendons visite aux specialistes du kimonos- la boutique Mimuro qui propose plus de 50 000 modeles.

Si les kimonos bas de gamme du premier etage sont surchages, et sont coupes dans des matieres brutes, au dernier etage, nous trouvons de vrais chefs d'oeuvre en soie, et autres matieres "precieuses" dignes d'une princesse. Ce sont aussi les kimonos les plus chers coutant jusqu a 3 000 000 de yens.


Sur chaque etage les tenus sont mise en valeur et presentees avec leur ensemble; les mariages de couleurs et de tissus sont parfaitement harmonieux. Des kimonos les plus traditionnels aux plus creatifs et modernes, il est difficile de trouver quelque chose de mauvais gout.


Malheureusement, meme les kimonos les plus simples, de bon gout et de bonne qualite, sont inabordables.

Finalement il n'est pas necessaire de posseder pour apprecier... Nous ne repartons qu'avec deux petits kimonos pour nos nieces ... nous avons aimer decouvrir cet atelier "haute couture" avec les femmes talentueuses et fieres qui y travaillent.
C'est pour nous encore une autre preuve de la finesse et du soin que nous percevons partout dans ce pays.... a travers la cuisine, l'architecture, la peinture, les arts du textile, et meme le rapport entre les japonais.



Kyoto ne fait que renforcer le respect que nous eprouvons pour cette culture si fascinante et si complexe.

samedi 11 juillet 2009

Mont Fuji Le volcan sacre

Le mont Fuji est le site emblematique du Japon, ce volcan est le plus haut sommet du Japon qui culmine a 3776m.
Il est sacree aux yeux des japonais qui sont des milliers a le grimper l'ete.

Photo de Wallpaper.com car nous ne pouvions bien le voir a cause des nuages

Apres avoir profiter de 15 jours de soleil, nous nous dirigeons vers Kawaguchiko 5e station, de la nous pouvons commencer l'Ascension. A notre arrivee, il tombe des trombes d'eau et les nuages masquent entierement le ciel. Grosse deception, nous decidons d'attendre que le temps se calme. On reste dans un resto tres sympathique ou un jeune japonais nous offre des gateaux et converse avec nous.


La vue la plus degagee que nous avons pu avoir depuis la vallee

Au bout de 3 heures d'attente, la pluie cesse mais le ciel reste bouche. Nous decidons d'y aller, nous ne sommes pas venu ici pour rien. Nous sommes le 21 Juin et le site est encore ferme, l'ouverture du Mont Fuji se fait le 1er Juillet. Les sentiers sont donc fermes et les gites fermes pour la plupart, seul un est ouvert et il charge environ 50 euros la nuit...hors de question.

Apres avoir fait quelques provisions, nous debutons notre marche mais il est deja 13h30, nous nous lancons le defi de le monter avant la fin de la journee. Nous partons donc tres leger, 1 sac a dos avec quelques provisions et notre tente au cas ou on doit camper. Les sentiers sont ouverts jusqu'au 7eme niveau ce qui permet de monter rapidement. A partir de la, il y a peu de reperes et il faut faire son chemin mais ca reste facile. Nous sommes au dessus des nuages et nous profitons du ciel bleu et du superbe soleil.



8eme Niveau, nous rencontrons la neige, on enfile manteaux et affaires chaudes car le temps se rafraichit. Il n'y a plus de reperes, les piquets sont pour la plupart recouvert par la neige. Nous rencontrons tres peu de trekkeurs, ils redescendent car la neige empeche l'avancee. Il nous manque des crampons mais la neige est suffisamenet solide pour evoluer.

Apres une veritable grimpe dans neige ou il fait taper du pied plusieurs fois afin d'assurer le pas, nous arrivons a la derniere station, avant de gagner le sommet. Il est 16h30, nous laissons notre sac avec notre equipement et nos provisions, nous voulons etre plus rapide pour atteindre le sommet et redescendre avant la nuit tombee. Il n'y a plus de reperes, nous discernons uniquement le sommet. Nous commencons par monter directement dans la neige, mais l'avancee est lente. Nous decidons de rattrapper les rochers une vingtaine de metres plus loin, nous pouvons donc eviter la neige en grimpant jusqu'au sommet (niveau simple 3/4 mais faut faire attention a la fin car les pierres roulent).




Arrivee au sommet apres une petite grimpe


Apres une heure d'ascension depuis la derniere station, nous atteignons le sommet. Il y a de petites maisons et une station meteo qui doivent etre ouverte pour l'ete. Mais a ce moment la nous sommes seuls et contemplons l'incroyable panorama et le cratere enneige du Mont Fuji.





Nous restons environ une demi heure au sommet avant de decider de redescendre. Nous choisissons de descendre en luge en glissant sur notre dos. On leve bien les pieds, on glisse sur le dos, nous ramassons de la neige et c'est vraiment sympa. Nous rejoignons la derniere station en une demi heure.



La nuit est en train de tombe, nous allons descendre le plus possible avant la nuit noire et ainsi eviter de camper trop au froid. Bien que ce soit interdit de camper sur le Mont Fuji, nous n'avons pas d'autres choix que de planter la tente (un bien grand mot car il n'y a que des cailloux) et de toute maniere il n'y a pas d'hebergement pour nous en bas.





Nous passons un nuit bien froide, et au petit matin nous profitons du levee de soleil sur le Fuji.


Nous paquetons rapidement l'equipement et descendons tres rapidement a la 5e Station. Nous sommes enchantes d'avoir pu le monter, car les conditions meteo etaient mal parti et le site etait ferme.

En attendant notre Bus de retour dans un petit resto, la fatigue nous rattrape.





Direction Kyoto...